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Assemblée des Béni oui oui !
25/09/2009 11:49
L’UMP a lancé sa rentrée parlementaire au Touquet, ville symbole s’il en est de la province française, selon, bien sur, les critères qui ont cours à Neuilly ! Que du public blanc bleu, trié sur le volet pour le grand conclave des parlementaires croupions. Surtout éviter les bévues ! Pas de mots qui fâchent, le personnel hôtelier de service durant ce conclave de culs bénis devra, suivant une consigne stricte, mettre les portables en mode arrêt pour éviter la fuite d’images. Ne pas parler également de la dernière bévue du chef. Quand aux paysans hérétiques qui comptaient troubler la concorde des adeptes du Sarkozisme, ils en seront pour leurs frais puisqu’ils auront été stoppés à quelques kilomètres de la ville par un impressionnant effectif policier dépêché en toute hâte par un préfet plus que zélé. Bref, rien ne troublera la grande messe prononcée à la gloire de Sarko 1er le petit, messe donnée pour, n’en déplaise à Mr Coppé, un parterre de parlementaires godillots acquis à la cause et en rupture complète avec les réalités du Pays.
PW
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République bananière ?
25/09/2009 11:20
Les propos du président de la République qualifiant tout ou partie des « prévenus » de l’affaire Clearstream actuellement jugée au tribunal correctionnel de Paris en « coupables », m’ont profondément choqué. Une fois de plus, il joue avec le feu pour intimider son ancien rival, Dominique de Villepin, au risque de laisser croire que la justice est aux ordres de l’Elysée plutôt que sous sa protection, bref au risque de l’accusation d’abus et de détournement de pouvoir.
Toute la journée, de nombreuses personnalités, jusque dans les rangs mêmes de l’UMP qui tient ses journées parlementaires au Touquet, se sont à juste titre déclarées scandalisées de ce dérapage présidentiel, volontaire ou non.
Comment à cet égard ne pas donner raison à ma collègue Marie-Anne Montchamp, Députée UMP du Val de Marne, qui réclame une rétractation publique du chef de l’Etat ?
Mais, le connaissant comme nous le connaissons, il y a fort à parier qu’il n’en fera rien, confirmant ainsi l’hypothèse qu’il cherche à se servir de sa fonction pour régler des comptes personnels par justice interposée et instrumentalisée.
Hélas, la République française finit par se donner ainsi des allures de république bananière. Le manque de dignité, les coups bas, les petites guéguerres de tranchées qui s’en sont suivies ne peuvent que ternir l’image de la France, aussi bien dans l’esprit des Français qu’à l’étranger.
N’est-ce pas là, d’ailleurs, l’une des conséquences les plus consternantes, les plus contradictoires avec la mission première et la dignité de la fonction présidentielle ?
On peut trouver hypocrites certains « arrangements en coulisses », mais les règlements de compte entre hommes d’Etats de type OK Corral, à coup de gros calibres, ne sont-ils pas encore plus délétères pour la dignité de notre pays ?
Toute cette affaire nauséabonde n’en finit plus d’assombrir notre vie politique. Comment ne pas ressentir de l’effroi en entendant le président de la République promettre à qui voudra l’entendre qu’il fera « pendre à un croc de boucher » le ou les coupables ? Se souvient-il seulement à quel personnage funeste, il emprunte ces mots ?
Quant à Frédéric Lefebvre, qui prétend que « les coupables sont toujours parmi les prévenus », on a juste envie de lui rappeler qu’il est parfois des prévenus qui sont relaxés ! Et dire que le porte-parole de l’UMP va devenir avocat pour tromper son ennui, causé par son départ non désiré de l’Assemblée nationale…
Décidément, nous avons sous les yeux une triste France, en ce 24 septembre 2009.
NDA
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Poste : les organisateurs de la consultation soulignent la large mobilisation
24/09/2009 17:01
PARIS, 24 septembre 2009 (AFP) - La mobilisation dépasse le cadre des organisations politiques et syndicales pour la préparation de la "consultation référendaire" sur l’avenir de La Poste à laquelle les Français sont invités à voter du 28 septembre au 3 octobre, ont souligné jeudi ses organisateurs.
Quelque 1.200 points de vote se sont déjà constitués et de 100 à 200 se rajoutent chaque jour, dans les postes, les mairies des villes et des communes rurales, les marchés ou les gares, a précisé jeudi le comité national contre la privatisation de La Poste regroupant 62 organisations, lors d’un point de presse à la Bourse du travail de Paris.
"Cette dynamique citoyenne dans un cadre citoyen inédit est tout à fait décisive, le peuple s’exprime", a souligné Pierre Khalfa au nom d’Attac.
"Nous notons une motivation locale très importante pour cette démarche nouvelle, 80 comités départementaux vont faire remonter les résultats", a indiqué le coordonnateur du comité Nicolas Galepides, qui a souligné que la mobilisation dépassait le clivage droite-gauche.
Le député Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), a rappelé sa "conviction gaulliste" que "le service public est un élément du pacte républicain".
"Ce qui est en cause, c’est l’avenir du service public de nos territoires ruraux, d’un sentiment de vivre ensemble", a-t-il ajouté estimant qu’avec la privatisation, "on est en train de tromper les Français".
Pour Patrick Bessac, porte-parole du Parti communiste, "la privatisation de la Poste est déjà là depuis longtemps, elle pèse sur les salariés, très attachés au service public, et qui ont l’impresssion de ne plus savoir pour qui et pour quoi ils travaillent".
"La mise en concurrence de tout le monde contre tout le monde aboutit à une pression objective pour la privatisation", a souligné l’ancien député européen Vert Alain Lipietz.
Le comité organisateur du vote estime que la directive postale européenne "n’impose pas la privatisation" mais qu’elle est "un des alibis" du gouvernement pour la transformation de La Poste en société anonyme.
Le vote n’aura pas de valeur juridique, mais doit constituer un message au gouvernement pour demander un référendum et un débat public sur la transformation du statut de La Poste. Ses résultats nationaux définitifs sont attendus le 5 octobre.
Source AFP
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Le meilleur du Général de Gaulle
24/09/2009 16:44
Le meilleur du Général de Gaulle Bons mots, petites phrases
ISBN : 2-7499-0295-9
EAN13 : 9782749902951
Un délicieux florilège des cinglantes répliques d’un homme pétrit d’esprit et d’humour. Des mots historiques aux petites phrases tout est passé en revue.
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Moraliser le capitalisme, vraiment ?
24/09/2009 16:27
Liquidité et fluidité excessives, à la racine de la crise
par André Orléan, Le Monde, 18 septembre 2009
Quand on observe la liste des chantiers proposés à Londres par le G20 aux fins de "renforcer le système financier", on ne peut manquer d’être impressionné par l’ampleur de la tâche. C’est la totalité de l’encadrement institutionnel et réglementaire des activités de marché qui se trouve critiquée : de la politique des banques centrales à la réglementation prudentielle en passant par les normes comptables, les pratiques de rémunération, les agences de notation, les produits dérivés, les fonds spéculatifs, la titrisation ou encore les paradis fiscaux. Cette ampleur est à proportion de ce qu’a été la crise : hors normes, touchant à l’intégralité des acteurs et des marchés, hormis la dette publique des grands pays développés.
Il est cependant un élément qui échappe à la critique vigilante du G20, à savoir le principe concurrentiel lui-même. Il faut même dire plus : ce projet de réforme a pour but explicite de faire en sorte que le marché mondial du capital, tel que l’ont construit trente années de réformes libérales, soit maintenu dans son rôle de pivot du système international de financement. Il en est ainsi parce que la concurrence financière est toujours perçue par le G20 comme étant le seul principe pertinent sur lequel construire la nouvelle architecture financière mondiale. Toutes les déclarations des dirigeants du G20 insistent sur ce point fondamental.
Selon cette doctrine, si la concurrence n’a pas produit les bons prix durant la crise, cela ne serait nullement dû à ses limites propres mais au fait que les institutions et réglementations censées l’épauler ont failli. La crise ne viendrait donc pas des marchés eux-mêmes, de leur inefficience intrinsèque, mais de l’extérieur des marchés : des produits opaques, des investisseurs cupides, des traders avides de bonus, des régulateurs aveugles, des agences de notation paralysées par les conflits d’intérêts, des normes comptables pro-cycliques en auraient perverti le fonctionnement.
Il s’ensuit un plan de réformes qui vise explicitement à rétablir "l’intégrité des marchés financiers" en réformant toutes les institutions qui les entourent. Son mot d’ordre est la transparence de l’information et de l’évaluation. En luttant contre tout ce qui le dévoie, il s’agit de maintenir le mécanisme de prix dans la plénitude de ses potentialités régulatrices.
Selon nous, cette doctrine qui est au coeur de la stratégie du G20 ne résiste pas aux faits. Les marchés financiers n’ont pas attendu la titrisation ou les subprimes pour produire des bulles et des krachs. Ceux-ci se retrouvent de manière récurrente tout au long de l’histoire financière. Loin d’être des accidents liés à des comportements irrationnels ou à des institutions mal dessinées, ces emballements systématiques doivent être compris comme résultant du libre jeu des forces concurrentielles lorsqu’elles s’appliquent à des actifs financiers. Autrement dit, il s’agit de comprendre que la concurrence financière ne produit pas ce qu’elle produit classiquement sur les marchés de marchandises ordinaires, à savoir une autorégulation réussie.
C’est un point théorique fondamental. Sur un marché standard, l’augmentation du prix produit automatiquement des contre-forces qui font obstacle à la dérive des prix. C’est la fameuse loi de l’offre et de la demande : quand le prix augmente, la demande baisse et l’offre augmente, toutes choses qui font pression à la baisse sur le prix et sont à la racine de l’autorégulation concurrentielle.
Sur les marchés d’actifs, il en va tout autrement. L’augmentation du prix peut produire une augmentation de la demande ! Il en est ainsi parce que l’augmentation du prix d’un actif engendre un accroissement de son rendement sous forme de plus-value, ce qui le rend plus attractif auprès des investisseurs. Une fois enclenché, ce processus produit de forts désordres puisque, la hausse se nourrissant de la hausse, il s’ensuit une augmentation vertigineuse des prix, ce qu’on appelle une bulle. Or, accroître la transparence ne suffit en rien à enrayer ce processus. Des bulles apparaissent pour des produits parfaitement transparents. La bulle Internet nous en fournit une illustration.
Aux yeux d’une telle analyse théorique, la régulation financière doit avoir pour objectif stratégique, non pas de promouvoir la transparence, mais de faire en sorte que les instabilités qui sont dans la nature de la finance de marché conservent des tailles maîtrisables sans activer le risque systémique. Pour ce faire, il s’agit de s’opposer à leur diffusion. Rappelons que c’est une telle propagation qui a transformé un accident au départ limité à un segment fort réduit de la finance états-unienne, les subprimes, en un chaos planétaire, multipliant par mille les pertes encourues.
Le maître mot de cette doctrine alternative à la transparence est la segmentation qui permet de localiser les pertes et de lutter contre l’homogénéisation des comportements, soit en spécialisant les acteurs financiers sur certains métiers ou marchés comme l’immobilier, la consommation ou le crédit aux entreprises, soit par un retour à la séparation entre banque de dépôts et banque d’investissement, comme dans le Glass Steagall Act de 1933.
Aujourd’hui, a contrario, tous les acteurs peuvent intervenir sur tous les marchés. Comme ils poursuivent tous le même objectif, à savoir le rendement maximal, cela débouche nécessairement sur une homogénéisation extrême des stratégies, chacun copiant les autres. La concurrence financière produit du mimétisme. On a ainsi pu observer toutes les grandes institutions financières de la planète investir simultanément dans les mêmes produits structurés et développer un même modèle de banque d’investissement. Cette corrélation des comportements est hautement dangereuse car, dans ces conditions, un même choc peut détruire toute la population d’un seul coup comme ce fut le cas pour les banques d’investissement de Wall Street.
Pour écarter durablement cette logique de crise, on ne peut pas s’en remettre au seul principe concurrentiel. Il est impératif d’introduire une certaine dose de segmentation et de cloisonnement dans la finance internationale. Telle est la condition pour qu’on assiste à une transformation réelle des pratiques financières.
André Orléan est directeur d’études à l’EHESS, auteur de "De l’euphorie à la panique : penser la crise financière", (éd. de la Rue d’Ulm, Cepremap).
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